En 2002, et malgré un traitement préventif Dinitrol effectué par le premier propriétaire, il avait bénéficié d’un remplacement de la caisse arrière. A cette époque, l’avant en bon état n’avait pas été refait. En 2020, de nombreux indices inquiétants ont justifiés la mise en route d’un « grand chantier » de restauration carrosserie.
Aidé par un camarade carrossier à la retraite et amateur de véhicules anciens, nous avons commencé le démontage en février. Matériel utilisé, un excellent poste MIG Kempi et un compresseur à cuve.

Une partie des travaux a consisté à redresser les impacts sur la longue partie arrière de la carrosserie, très exposée en tout- terrain. Une autre partie pour les nombreux petits départs de rouille, avec quelques remplacements par de la tôle neuve, aussi souvent que possible en 15/10 facile à souder.

Les plus grosses réparations ont été faites sur les supports de caisse avant, à l’aplomb des charnières de portes. Probablement détruits par les 200kg (six jerrycans et une roue de secours) sur l’avant de la galerie utilisée une dizaine d’années et supportée essentiellement sur les charnières de pare- brise.



Réparation des ailes avant aux endroits habituels (supports clignotants et support principal). Vu le temps passé, une aile neuve à 250 € n’est pas chère comparée au tarif horaire normal…
Suppression du coffre latéral côté gauche qui rigidifiait trop la carrosserie et provoquait des fissures dans le bas de porte.
Dépose de la baie de pare- brise, quasi intacte, mais réparation de gros dégâts sous le joint de la cloison avant !


Remplacement de la traverse d’origine au niveau des jumelles arrières.
Pose d’une bande de tôle neuve entre les bas de portes et les planchers avant.
Petites réparations sur les bas de portes avant et ambulance.
Dépose du moteur pour remplacer le joint spi de vilebrequin côté embrayage.

Peinture de la tôlerie et des tuyauteries de radiateur, carter moteur.
Le châssis a été gratté et repeint sans décaisser et avec les roues au sol. Un travail long et pénible mais excellent pour retrouver un peu de souplesse ! Les longerons ont été « ramonés » avec un écouvillon de ramonage retaillé aux dimensions intérieures. Apprêt chromato- phosphatant, peinture anti- rouille de qualité, puis pulvérisation d’un mélange gazole/huile deux fois par an.
J’ai profité du démontage important pour refaire une peinture complète proche du « white033» d’origine, un blanc ivoire. Avec de la peinture industrielle Isolack, plus solide et plus facile à poser que de la peinture automobile, et surtout moins chère (17,8 € /l.TTC). Malgré une analyse au spectrocolorimètre sur l’intérieur des portes en couleur d’origine, elle est un peu plus claire. Mais le résultat est plutôt réussi malgré un travail en plein- air.

La calandre a été peinte en RAL 9003 (blanc signal) proche du « cygnus white » d’origine, les cabochons de feux arrière en RAL 9006 (gris métal clair).
Joints de portes et lèche- vitres neufs.

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Les pièces de rechange ont été commandées au Garage du Haut- Plateau qui sait faire le choix entre pièces d’origine et adaptable de qualité.
Au final, un budget matériel relativement limité mais beaucoup de temps passé, pas loin d’un millier d’heures avec la remise en état du mobilier !